Simone Veil : L'aube à Birkenau
de David Teboul, Simone Veil Les arènes, 2021, 289 p. (Pocket) Un témoignage poignant sur les camps de concentration, racontée par celle qui les a vécus. " La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements. Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n'avaient pas pu emporter. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J'y voyais un symbole. Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer. " |
Teboul David, Veil Simone.
Simone Veil : L'aube à Birkenau.
Les arènes, 2021, 289 p.
(Pocket).
Titre : | Simone Veil : L'aube à Birkenau |
Auteurs : | David Teboul, Auteur ; Simone Veil, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Les arènes, 2021 |
Collection : | |
ISBN/ISSN : | 978-2-266-32040-5 |
Format : | 289 p. |
Résumé : |
Un témoignage poignant sur les camps de concentration, racontée par celle qui les a vécus. " La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements.
Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n'avaient pas pu emporter. Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J'y voyais un symbole. Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre. Nous faisions semblant de vouloir continuer. " |
Nature du document : | fiction |
Genre : | récit de vie |
Thème de fiction : | captivité/guerre/souffrance |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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RV TEB | Fictions | CDI | 009019 | Disponible |